Jeu de mots-divertissement sur la bourse:
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De phil2fer (Prophètes Eradicator)
17:45 28/07/04
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Je ne me souviens pas où Equant tout cela a commencé. Seule une phrase résonne
sans cesse : « sans Accor pas d’Avenir, Telecom en tête, c’est comme la musique !
», c’est ce que me martelait Endy. Endy, mon pote à moi. Fort en éco, fort en Geo,
Physique d’athlète. Un Peugeot vial, je l’appelait tout naturellement Legrand. C’était
mon Alten-ego. C’est lui qui m’a poussé à la Bourse. Directe ment sur Internet. Je me
souviens il riait tout le temps. Un Colas à la main, la mèche qui re-Bic, il m’expliquait
les marchés.
En ce temps là tout montait. Total euphorie. On gagnait tellement et à tous les coups.
Alors pour changer d’Air, Liquide à la main, nous allions au Casino, celui du grand
Carrefour. Et quand on avait tout claqué nous partions pour le Club. Méditerrannée
face au bar, offrant une Granvision sur toute la baie. Nous y retrouvions Remy,
Cointreau à la main. Parfois nous partions faire une virée en Zodiac. Je prenait le
volant, Sophia au bras. Je sentais, contre moi, ses Miche,Lin pour le costume cigare
pour la frime. Et toujours, Endy à mes cotés. Il me conseillait, tout comme en bourse.
Garde le Cap ! Gemini Cricket, c’était mon Gemini Cricket. Je faisais tout ce qu’il me
disait… Je croyais au marché tel un Devo. Team de choc pour fortune rapide : Endy et
moi. Avec lui, je me sentais invincible. Je me disais pour perdre, Faurecia ment faire
de mauvais investissement.
Chaque fois que je gagnais, je me répétait Vivendi, Mais Endy ne vit rien venir et
patatra les bourses se sont écroulés.
J’ai mis longtemps à réaliser. Et ce fut la lente mais inexorable dégringolade.
Plus je perdais, plus j’hypothéquais. Cela m’a coûté mon Bail. Investissements
dérisoires pour essayer de me refaire, plus les cours descendait, plus je
m’engouffrais dans ma perte. Quant j’eu tout hypothéqué, je courus chez mon
banquier pour un prêt. Tu me fais Crédit ? Lyonnais d’origine, comme moi, il dira
sûrement oui ! Altadis le banquier. Puis séchement, il ajouta : On coupe les Van.
Adoocir l’amertume des pertes, je n’avais que cette obsession en tête. Alors je suis
allé voir mon pote Endy. Prête moi encore 1000 Euro, Tunnel vers les marchés. Seb y
en parce que c’est toi… 1000 Euros j’allais me refaire, c’était sûr. Je rêvais de Rallye
haussiers, « ça Valeo, très haut » ne cessais-je de me répéter. Je portais la fraîche
aux marchés, je leur donnai, ils Lagardère. J’étais ruiné.
Tout, ils m’ont tout pris. J’avais Bolloré péter « Sema voiture », mais la belle Renault
partit aussi. Leur Canal auditif était bouché. « Seita maison, mais pas pour longtemps
répondit l’huissier ». « Lapeyre de baffe qui se perd » pensais-je.
Encore aujourd’hui, le matin vers 9h00 je suis Transi. Ciel c’est l’ouverture ! Mon corps
tremble sur les Spir de mon matelas miteux. Dans cet hôtel minable, c’est vraiment
pas Royal, Canin interdit, j’ai du laisser le mien. Je passe les journées à me refaire le
film de la descente, le Neopost toujours branchée sur TF1. Ce soir c’est un match nul
au Scor nul de zéro Azeo.
Dans mon exil j’étouffe, un peu d’Air, France natale, tes parfums me manquent.
Parfois pour rêver à tout ce que je pouvais m’offrir, je fais les Galeries. Lafayette y
trône en bonne place aux cotés d’Hermes. J’aime ce magasin, son style Liberty, Surf
obligatoire dans la foule. Douce musique, Wolfgang Amadeus Mozart je crois. L’autre
jour j’y vu Endy. Mais je n’ai pas eu le courage de l’interpeller. Je l’ai laissé se fondre
dans le Publicis, toire de ne pas réveiller les douleurs passées. Comme je le voyais
s’éloigner, je me disais qu’il était devenu Sage,muet, quelconque. Imerys pourtant
mieux que ça ! De lui en particulier et de la Sociéte en Générale, tout m’indiffère
désormais.
J’avais l’argent, la mer, le soleil, j’ai la ville triste, Legris, Industries polluantes et
autres joyeusetés.
Ha, je me souviens maintenant. Je me souviens quand tout cela a commencé : c’était
sur Boursorama, il y a 2 ans pile aujourd’hui.
Mais je suis guéri, tout cela n’était qu’une Bull spéculative. La bourse, pour moi, c’est
terminé. Atos je voudrai dire : Sidel’aventure vous ne retenez qu’une seule chose
cela doit être « la bourse, y a p’Axa dans la vie ».
... Mais Qu’Elior est-il . ? 15H30 ! C’est l’ouverture de Wall Street.
Phil Defer (octobre 2000)
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