Le temps des crises

La crise

Michel Serres rappelle d’abord qu’elle ne concerne pas uniquement les domaines de l’économie et de la finance, comme on aurait tendance à le croire aujourd’hui. Pour lui, les plans de relance en matière d’économie ne sont pas une solution à la crise, de même que faire appel à la morale pour faire évoluer les comportements n’en est pas une. Pour illustrer cette idée, l’académicien fait appel à l’image de la crise dans la médecine, domaine où le terme désigne l’apex ou sommet d’une maladie, moment où l’organisme est en danger et doit choisir entre la voie du salut ou celle de la mort : se pose alors la question de la guérison. On a longtemps cru que celle-ci consistait à regagner l’état de santé antérieur, mais au fond, une telle démarche revient à retrouver les mêmes conditions que celles qui nous ont précipité dans la crise. Les médecins ont constaté que l’organisme avait la puissance extraordinaire d’inventer un nouvel état. Et Michel Serres voit dans cette éblouissante révélation la définition même de la vie, « invention permanente de la nouveauté ». Il s’agirait de faire pareil dans tous les domaines, et en ce sens les conséquences de la crise de 29, à la suite de laquelle les comportements n’ont pas vraiment évolué, devraient nous servir de leçon.

Notre invité réfute l’idée selon laquelle les politiques ne pourraient rien faire parce que les gens ne seraient pas prêts à changer. Au contraire, selon lui, les Français sont tout à fait disposés à évoluer, et nombre d’entre eux ne sont d’ailleurs pas dupes de la politique spectacle mise en place pour répondre à la crise. Michel Serres note même que la « masse populaire est nettement en avance sur les élites » : le philosophe nous raconte alors une fable, à méditer avec attention. Il y aurait une autre montagne inconnue à découvrir et à escalader mais ceux qui sont au sommet de la précédente montagne mettrons plus de temps à y parvenir, puisqu’ils doivent dégringoler la première.


http://www.google.fr/url?q=http://interstices.info/m-serres-lille&ei=_0KVS67sJ8fK4gb9iIn-DA&sa=X&oi=video_result&resnum=11&ct=thumbnail&ved=0CC4QuAIwCg&usg=AFQjCNFXzdf9NWxUF1c2Fdm1yqqStPqAhw


Et le rapport à la terre ;

http://www.google.fr/url?sa=t&source=web&ct=res&cd=18&ved=0CEgQFjAR&url=http%3A%2F%2Fwww.france24.com%2Ffr%2F20100223-entretien-michel-serres-de-l-Acad%25C3%25A9mie-fran%25C3%25A7aise-philosophe%2520&ei=_0KVS67sJ8fK4gb9iIn-DA&usg=AFQjCNHuAYDUh7gm4iITC5p-fNcHMEX00Q&sig2=sI4cMIelK95koceNm7g1lQ

Bonjour ; j'aime beaucoup cette émission. Bonne qualité comme tout ce qui vient de France 5 ou d'Arte.

Oui, c'est la seule chaine que je regarde encore de temps en temps.

L'Europe va se renforcer dans la douleur, c'est un passage obligé et juste, suffit de regarder la situation des pays la composant, avant et après.

La Grèce a trafiquée ses comptes sur le dos de l'Europe, les autres payerons !

L'Irlande a boostée son économie par du dumping fiscal, sur le dos des l'Européens, qu'ils Payent !

L'Espagne a profité d'un Euro bon marché (les taux de l'Allemagne) pour donner du pouvoir d'achat virtuel par endettement à sa population via l'immobilier.

Maintenant, la France qui empruntait à court terme, a empruntée à "très très court terme" pendant la crise Irlandaise pour faire bonne figure (Lagarde en émissaire pour rassurer les marchés !)

La prochaine étape sera en 2011, sur les taux courts, un mur de dette à renégocier pour la France.

Tout le monde a profité des avantages de l'Euro, grâce à l'Allemagne, Axel Weber à raison de dire que si c'est un devoir de sauver les pays européens en difficultés, c'est aussi un droit de leur donner des conseils de bonne gestion (ce serait bien que les allemands expliquent aux portugais comment faire évoluer leur économie qui a 40 ans de retard !)

La BCE, qui le fait déjà, pourrait bien l'an prochain faire du "quantitative easing" de plus ampleur, c'est marrant comme on se refile la "patate chaude" du particulier qui spécule sur l'immobilier (souvent sans le savoir) aux préteurs qui "tritisent" aux banques qui sont sauvées par les états qui seront sauvés par les banques centrales qui ferons payer la note aux peuples (la boucle est bouclée !) via l'inflation (très chaud pour l'assurance vie en Euro, c'est toujours pareil, tout le monde vois la bulle, mais est étonné quand elle éclate)

Oui, dans l'article ci-dessous (nécessité d'ouvrir un compte chez pro-at -c'est gratuit- pour pouvoir le lire) , on voit que chaque pays, lui-même endetté, détient la dette des voisins:

http://www.pro-at.com/analyse-bourse/technique-La-bombe-et-le-detonateur-4-10273.html#209442

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PS Désolée par ma relative inactivité sur le site ces derniers temps, je suis noyée par des ennuis de santé familiaux multiples (trois personnes malades chez moi, dont moi), et je n'arrive plus, provioirement, à poster ni d'ailleurs à suivre correctement mes trades.