Naouri,PDG de Casino: des maths à la finance:
Qui est Jean-Charles Naouri, le PDG et grand actionnaire de Casino?
Jean-Charles Naouri a le contrôle total de Casino
Jean-Charles Naouri,le PDG de Casino:un génie des maths ayant bifurqué vers la finance. Il a en effet un doctorat d'Etat en maths et était extrêmement brillant.
Le fait qu'il a bifurqué vers la finance a certainemet constitué une très grande perte pour les mathématiques, auxquelles il aurait très certainement "rajouté un chapitre au grand livre des maths", s'il était resté chercheur scientifique.
Un de mes amis a bien connu Naouri, qui était son condisciple à l'ENS (Ecole Normale Supérieure) de la rue d'Ulm, section mathématiques.
Au lycée le jeune Naouri avait eu des résultats exceptionnels, bon dans toutes les matières, premier prix au concours général de maths en classe de première, et un prix en thème latin également, bac passé avec un an d'avance, dans les années 1965.
Ensuite en classes préparatoires maths sup et maths spé il avait de très grandes facilités, et aurait pu présenter le concours d'entrée à l'Ecole Normale Supérieure en un an (il avait d'ailleurs en parallèle passé en un an le MGP=maths générales physiques, le Deug de l'époque de l'université), mais la règle voulait que ce concours soit présenté à bac+2 ou bac+3, par des jeunes non encore licenciés. Qu'à cela ne tienne: il présenta le concours selon la règle deux années après le bac, mais pour s'occuper, il passa aussi tous les certificats de licence sauf un (pour ne pas être doté d'une licence le jour du passage du concours ce qui l'aurait fait éliminer pour la raison règlementaire qu'il aurait été surdiplômé).
Il fut naturellement reçu au concours en battant le record de total de points d'Henri Poincaré (qui l'avait passé 80 ans plus tôt), et dans la foulée passa en septembre son dernier certificat de licence.
Ce qui fit qu'il entra dans l'école de la rue d'Ulm avec un niveau bac+3 et non bac+2, et qu'il sauta donc la première année d'école, demandant à entrer directement en seconde année.
Il arriva dans cette promotion avec deux années d'avance sur l'âge normal, et y rejoint mon ami. Dans la même promotion il y avait Alain Connes, qui fit ensuite une très brillante carrière dans les mathématiques, collectionnant les prix, en particulier la médaille Fields (équivalent du prix Nobel
pour les maths): cependant il impressionna mon ami encore plus que Connes par son intelligence. Et pourtant: voici qui est Alain Connes: http://www.alainconnes.org/cv.html
Pour exemple, mon ami avait emprunté à la bibilothèque pour trois semaines l'unique exemplaire d'un livre assez difficile à lire: "Algebraic number theory", assez touffu
, dont chaque chapitre aurait pu meubler de quoi alimenter une unité de valeur de DEA. Mon ami, qui est pourtant très fort en mathématiques, lisait ce livre dense par intermittence, et avec une certaine lenteur
. Un soir Naouri vint lui emprunter pour 24h ce livre; il le lui rendit le lendemain, et lui fit des commentaires sur les derniers chapitres qui montrèrent qu'il avait compris le sujet de manière approfondie... en une journée....extraordinaire intelligence
.
Evidemment Naouri fit ses 2ème et 3ème années d'ENS très facilement, passa l'agrégation dans un bon rang. Puis passa très facilement un doctorat de 3ème cycle, comme boursier au CNRS je crois.
La matière de son doctorat de 3ème cycle français était suffisamment riche pour qu'en ajoutant quelques compléments cela fasse la matière pour obtenir aux USA un PHD; la facilité avec laquelle il fit tout cela lui laissa le temps de se mettre aux mathématiques financières et au droit des affaires lors de son séjour (à Yale ou Harvard, je crois). Donc un PHD obtenu très facilement, et parallèlement avec une formation orientée vers la finance.
A son retour en France, il enrichit de nouveau le PHD obtenu aux US pour donner matière à un doctorat d'Etat; il fut sans doute le seul Français à réussir à passer un doctorat d'Etat en un an.....
Puis il s'intéressa pendant quelques mois de façon extrêmement brillante à la métaphysique... tout ce qu'il faisait était frappé du sceau de son intelligence exceptionnelle.
Puis il devint financier. Beaucoup de mathématiciens se sont interrogés sur ce qu'il aurait pu inventer s'il était resté dans le giron de la recherche mathématique....sûrement de très grandes choses... des prix de l'Académie des Sciences ou du CNRS ou une médaille Fields comme Connes, qui était de sa promotion et dont il avait la même facilité en mathématiques.