L'agriculture intensive est à abandonner:
D'une part elle ne fait pas vivre dignement les agriculteurs, puisqu'elle n'est possible qu'en ajoutant à la terre de coûteux adjuvants qui, finalement, n'augmentent pas le bénéfice fait sur son exploitation.
Un exemple: en France, en zone céréalière , pour passer d'une production de blé de 80 quintaux par hectare à 100 quintaux par hectare, il faut tellement augmenter les amendements que ceux-ci coûtent aussi cher que la hausse du chiffre d'affaires qu'ils favorisent; et il y a la peine et le temps passé à les épandre. Alors pourquoi ne pas rester à 80 quintaux par hectare? Songeons qu'en 1950 les parcelles rapportaient 35 qx/ha.
D'autre part ce mode de culture ne nourrit la population qu'en l'empoisonnant à petit feu. C'est un stress permanent pour moi, qui suis très sensible à cette présence de pesticides dans notre alimentation, d'aller me servir au supermarché; et c'est pour cette raison que je suis en train de créer ce verger qui me permettra de manger des fruits dont l'authenticité sera certaine.
Enfin, ce n'est pas sûr qu'à long terme, comme le laisse entendre cet ingénieur, ce mode de culture pourra conserver son seul avantage: celui de produire des quantités; puisque les maladies s'accumulent, menant à la pauvreté certaines zones de culture.